Différents polymères ont été proposés pour la confection des protège-dents, mais le copolymère d’acétate de vinyle-éthylène (EVA), avec 18 à 28 % d’acétate de vinyle, par ses capacités d’absorption des chocs, est le plus couramment utilisé. Afin d’améliorer les propriétés des protège-dents, différentes approches ont été proposées : construction par couches, présence de bulles d’air ou utilisation d’inserts en résine acrylique dure.
La présente étude, par éléments finis, évalue différentes sortes d’inserts rigides. Le dispositif témoin représentait un protège-dents réalisé en EVA de 3 mm d’épaisseur. Trois autres types présentaient respectivement : un insert rigide externe de 1 mm d’épaisseur, un insert en sandwich de 1 mm et un insert palatin de 2,65 mm. Un modèle sans protège-dents constituait le témoin absolu.
Les résultats montrent que les contraintes les plus élevées sur l’émail et la dentine étaient obtenues en l’absence de protège-dents, ce qui confirme son intérêt. Les inserts en sandwich ou palatin permettaient de réduire encore les contraintes et limitaient le déplacement du protège-dents.
En conclusion, compte tenu des limites d’une étude en éléments finis, l’utilisation d’inserts rigides pour la fabrication des protège-dents, en sandwich ou en quasi pleine épaisseur sur la face palatine, semblent constituer une amélioration de l’efficacité de ces dispositifs.
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